Histoire des arts, 24/11/10.

Ce tableau a été reconnu comme un des tableaux importants de l'histoire de l'art. Il a une ambiguïté particulière ainsi qu'une histoire. À la base il ne devait pas être composé de cette manière la et il a été remanié après un événement : l'enfante n'était pas censé voir l'arrivée d'un héritier mâle. L'artiste a du refaire une partie de sa toile en conséquence. Le garçon qui devait tendre le « bâton de commandement » à l'enfante a été remplacé par Velasquez en train de peindre.

Le fond de la pièce est composé de tableaux ainsi que d'un miroir (lumineux) qui est dirigé vers nous/le roi et la reine. Ce tableau a une place important car on voit que la peinture réfléchit sur la peinture, elle s'autoanalyse en quelque sorte.

Chez Velasquez, on n'a jamais trouvé d'esquisses ou de dessins au brouillon mais que des peintures déjà faites sur toile. La peinture de Velasquez est pratique de façon « tachiste », il n'y a pas de contours précis délimités, dont l'efficacité se ressent si on se retrouve à une certaine distance de la toile.

Oeuvre n°18 : « La peseuse de perles » (1662/1664)Vermeer (1632-1675).

Il était un peintre hollandais du 17è siècle, c'est un peintre qui a été redécouvert tardivement et qui est maintenant reconnu comme l'un des meilleurs peintre de tout les temps. Ses tableaux sont rare et ont été élaborés avec un soin extrême. (raffinement, etc). C'est un petit tableau effectué à la peinture à l'huile.

Avant que des recherches soient effectués sur ses oeuvres, on avait la conviction que l'artiste avait utilisé des procédés optiques, notamment la « caméra obscura » .

Ses oeuvres sont porteuses d'artefact de la photographie : effet de faible profondeur de champ.

La technique de la « caméra obscura » ne permet pas d'obtenir en grand effet de profondeur (donc effet de flou sur les objets proches) et on remarque sur le tableau que les objets proche sont souvent flou pour devenir plus précis vers le fond du tableau.

Le point effet est précisement sur quelque chose qui est à la limite d'être invisible dans les tableaux de Vermeer (cf le trébuchet/balance sur la toile que l'on voit à peine). Un grand nombre des personnages peint par l'artiste ont en fond derrière eux des cartes (marines, du globe, etc). Il peint des scènes intimistes.

Oeuvre n°19 : « La naissance de Vénus » (1485) de Botticelli (1445-1510).

1m72(hauteur)x2m78(largeur).

La piste de la sensualité est abordée par les oeuvres de Bottecelli par les courbes, la véhémence par ses geste empreints de grâce.

Contemporain de Léonard De Vinci, contrairement à cet artiste ses oeuvres ont un caractère légèrement plus archaïque.

La technique employée pour ce tableau est celle du tempera (peinture à l'eau avec peut être du jaune d'oeuf qui aurait rendu la peinture proche du vernis). C'est une peinture plus proche de la fresque qui rend difficile les gradations. Cette technique nécessite de rester très graphique. Cet artiste s'exprime alors essentiellement par un jeu de lignes/arabesques. Premier nu féminin de l'art mythologique effectué sur peinture après une longue période d'interdiction chrétienne.

Oeuvre n°20 : « Vénus d'Urbin » de Le Titien (1475 ou 1490-1576).

Il exercera son talent dans la ville de Venise ou le commerce joue un rôle énorme, c'est une ville ou les colorants et pigments se trouvent plus facilement qu'ailleurs.

1m19x1m65

Figure extrêmement importante de l'histoire de l'art. À la renaissance, on a vu apparaître quelques grandes figures avant même que la notion d'art soit élevée au rang de concept propre. Cet artiste fait parti des individus qui ont contribué à la mise en place de la notion d'artiste. Le Titien a réussi à connaître une telle gloire qu'il était traité de la même manière que les doges, il était traité comme un prince et se considérait comme tel. Le duc d'Urbin avait commandé à l'artiste un nu de sa propre épouse. Il s'agit d'une huile sur toile. Il a alors été possible de représenter toutes les nuances de la peau. Oeuvre empreinte de beaucoup de sensualité. C'est une oeuvre ou l'art à tendance à apparaître comme le lieu même de l'expression du désirable/désir. Moment ou l'affaire de l'art et de l'érotisme commencent à se rejoindre.

Autres oeuvres de nue : « Vénus aux miroirs », « Maja nue », « La grande Odalisque » (tableau idéalisé avec une perte de sensualité).

On voit peu à peu prédominer le nue féminin dans l'art.