Histoire des arts, 07/02/11.

Publié le par L1 Infocom, Cru 2010/2011.

 

Film sur Rembrandt, autoportrait : « Le miroir des paradoxes ».

 

Enchainement d'autoportrait de Rembrandt (yeux, puis tête) => corps entier

autoportraits : plusieurs costumes/posture clair obscur empreinté à caravage

portrait fait à l'aide d'un miroir, 16è siècle genre à part entière

miroir => image trompeuse car inversement

lumière coté gauche => toujours voir ce qu'on fait, pas de problème d'ombre portée par la main

clair obscur => technique de composition constante dans le travail de la peinture

les tableaux de rembrandt montrent la peinture en train de se faire car il base son réalisme sur la construction des coups de peintures et non sur la recherche du détil au sens propre

utilisation du béret dans ses portrait (symbolise le génie artistique)

rembrandt ne se montre pas forcement à son avantage (contrairement à ses contemporains de l'époque) ainsi qu'en saint paul (religieux)

or = vanité dans les tableaux

narration, chaque portrait fait échos aux autres tableaux en train de se faire

 

 

La vanité : est un genre en peinture qui est l'opposé de l'autoportrait car on peut parler de soi sans se montrer (objets symboliques par exemple). Toutes les images sont paradoxales, elles peuvent dire quelque chose et en même temps l'inverse. Notion de paradoxe (chez Rembrandt c'est la fiction comme le fait de se peindre en noble alors qu'il l'est pas avec les colliers de la royauté).

 

Clair obscur : qui sert à attirer l'oeil sur les points importants du tableau (comparaison avec projecteurs). C'est une technique qui permet de mettre en lumière différents éléments sans pour autant avoir une lecture linéaire (dans les nouvelles technologies). Sorte de mise en réseau, liens interactifs.

 

Méditation : relation méditative au monde, introspection (Platon).

 

Allégorie : sublimation/mise en avant de quelque chose (la faucheuse sublime et symbolise la mort).

 

Ses autoportraits montrent son savoir-faire, il travaille sur lui pour montrer la différence entre son travail et la réalité (lorsqu'on le voit en face).

 

Vidéo de Pierrick Serin (1993).

 

Paradoxes : double personnalité (travesti, type avec les fleurs, narrateur, le type qui s'observe), dualité entre noir&blanc et couleur, dualité entre voyeur et exhibitionniste.

Mélancolie, image et représentation (il montre le dispositif de représentation)

Temporalité : caméra, fleurs, travesti, « présentation », observation, télé, répondeur téléphonique, la mobylette (qui intervient de l'extérieur sur l'espace clos/interne).

 

Robert Rauschenberg, Black market, combine painting.

Oeuvre : monogramme

inspiration expressionniste dans les coups de peinture de l'oeuvre, sens directionnel de lecture des docs imposé avec la flèche.

Importance du geste et visibilité des coups de peinture qui permettent de reconnaître le peintre.

 

Black market : commerce proposé avec le public car les gens pouvaient prendre quelque chose dans la boite en le remplaçant par un objet personnel.

Objets personnels => trafic d'objets de signification et non artistiques.

Il y a un jeu de miroir car il n'y a plus un spectateur/peintre mais plusieurs personnes intégrées simultanément (espace social comme fb par exemple). Le peintre ne propose qu'un cadre ou l'activité va s'exercer. Reflet initial de l'objet du spectateur. Moi perpétuellement en mouvement dans la réalité par représentations successives, multiplier les représentation du Moi pour l'entre voir, le voir flou ou mieux le percevoir. On doit mesurer l'écart dans la temporalité si on essaye de faire quelque chose de juste

 

Naissance d'Adam, chapelle Sixtine, Michel ange.

 

En quoi cette image fait référence à une citation de la mémoire ?

 

Chapelle faisant parti du musée du Vatican. Elle devait servir la défense du palais en même temps qu'être un lieu religieux.

 

Image d'un documentaire de France 2 sur la chapelle sixtine (on voit des spectateurs assis qui regardent presque tous dans la même direction = naissance d'Adam)

 

Intérêt de la scène : les deux mains qui se touchent presque du doigt

Les deux mains peut être interprétées comme celles du spectateur ou du peintre

 

Effet moebius : passage de l'intérieur à l'extérieur, virtualisation (passage du réel au virtuel), passage à la problématique => remise en cause de l'identité classique. Rien sépare les deux doigts et peut être une représentation du centre du miroir, les doigts représentent la mise en avant de la surface d'un miroir ou d'un écran entre eux.

Transmission archaïque d'infos, il y a reconnaissance du Dieu à travers l'homme. Il y a une relation de connaissance entre eux tout comme entre les spectateurs et l'oeuvre de la chapelle sixtine.

 

Vidéo de Pierrick Sorin :

 

4 films ont été faits et commandé par l'homme qu'on voit à la fin du film (sorte d'hommage).

Les barrières montrent qu'on est dans un espace clos/privée et le seul espace public visible est la télévision, on voit que la réalité devient fiction à travers la construction du jeu vidéo. Mise en avant du concept d'avatar. Double mise en scène car ils sont derrière et devant la caméra car ils refilment le fait de jeter les oeufs sur leurs images/têtes. L'espace du narrateur est déconnecté de l'action elle même, le son est déconnecté de l'image également sauf à quelques courts moment ou il y a une coexistence entre image et son (référence à truffaut). Question de l'écran et du fake.

 

Pourquoi on est dans la question du portrait social ? Car c'est le même concept qui est interrogé par la télé-réalité. On peut se reconnaître à travers eux (normalement). Dieu est alors en soi et propose une réalité en devenir.

 

John Coplans : il propose à travers son autoportrait à partir de différentes parties du corps (et le vieillissement) une réflexion sur l'identité (comme Rembrandt). Il interroge sur la temporalité, vanité de la chair et comment la chair devient une question de surface/écran.

 

Ses photos sont en très gros plan afin d'en faire un autoportrait collectif. Il présente ses pieds comme ils sont, sans excuse et même si il sont laids. On peut rapprocher ce travail d'une oeuvre de Caravage. John Coplans suit à la trace son corps, la façon dont on peut percevoir le vieillissement (dans un monde ou la jeunesse superficielle domine), il se rend vulnérable en diffusant quelque chose de moins agréable mais pourtant bien réel.

 

Vidéo « le corps est aussi le lieu de la parole ».

www.zoom.com (?)

La réalité du vieillissement du corps chez Coplans est exposé avec réalisme et devient une question de point de vue/perspective. Cela oblige le sujet à opérer un déplacement pour mesurer la distance du voir, éprouver encore à l'idée de se voir regardé.

 

Performance de Joseph Beuys : il se représente lui même. Au départ c'est un combattant qui se bat sur un espace clos => forme d'autobiographie. Face à face avec d'autres personnes/spectateur joue dans l'autobiographie.

 

Joseph Beuys, vidéo de 1970, « Filz-TV ».

 

Il se présente que de dos au téléspectateur, elle devient interface et ne propose qu'une réflexion sur le dispositif, information apparentée à un miroir opaque, lorsqu'il soulève la couverture on voit rien d'autre que de la neige (électrique de tv). Il expérimente seul une information.

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