Sémiologie et multimédia, 27/09/11.

Publié le par L1 Infocom, Cru 2010/2011.

 

 

Analyse de contenu.

 

Début de l'implication des médias dans la guerre, notamment à l'époque de la première guerre mondiale.

Une des conséquences est la présentation de résultats sous forme de pourcentage afin de quantifier des sens, mots qui sont dans des documents écrits (articles de journaux).

La première génération d'analyse de contenu est composé de sociologues.

La 2è génération d'analyse de contenu sera composée de chercheurs en sciences politiques, l'analyse de contenu sera alors imprégnée par les thématiques politiques. On trouvera alors des analyses de discours politiques.

Les années 1940, aux USA, les universités continuent à travailler contrairement à celles en Europe qui sont paralysées à cause du conflit mondial. Elles accueillent également des universitaires européens qui ont dut fuir. Décennie qui sera marquée par la recherche obsessionnelle d'une méthodologie indiscutable dans l'analyse. Bernard Berelson qui a effectué plusieurs ouvrage sur ce sujet vers 1940. dans l'un de ses ouvrage, il propose une définition de l'analyse de contenu :

  • Comme étant une technique (ce n'est pas une science mais une technique qui demande de la rigueur) de recherche pour la description objective, systématique et quantitative (le fait de vouloir des chiffres un maximum) du contenu manifeste (= on croit à cette période qu'un message de communication possède un contenu indiscutable) de la communication.

 

Dans les années 1950, vers la fin et le début des années 1960, il y a une remise en cause de l'analyse de contenu selon les méthodes passées par les adeptes/praticiens eux même de l'analyse de contenu. Il s'agit alors d'une autocritique de l'analyse de contenu. Le contexte politique et médiatique de l'époque joue également un rôle car on est moins dans des situations impressionnantes de la seconde guerre mondiale (mouvement de foule en parallèle de l'utilisation des médias). On se rend alors compte que les médias ne sont pas si puissant qu'on le croyait, les auditeurs ne sont pas des éponges qui gobent n'importe quel message médiatisé. Le public ne croit pas forcement aux messages de propagande/vente de produit. Le cerveau humain ne fonctionne pas alors d'une manière aussi mécanique qu'on le pensait et cela induit le début d'une période moins axée sur les médias avec une liste de contenu qui évolue vers des recherches interdisciplinaires. En plus des analyste de contenu, des psychologues et ethnologues vont travailler en collaboration.

L'analyse de contenu va alors intégrer davantage le qualitatif et moins le quantitatif. Il va y avoir une prise de conscience qu'un même message peut être interprété différemment selon le contexte. Le niveau culturel et de formation des lecteurs, la diversité d'écoute autorisée peuvent alors jouer dans le contexte.

L'informatique fait également évoluer les analyses de contenu part son arrivée. Les analystes de contenu acceptent alors l'idée qu'il puisse y avoir plusieurs méthodes pour analyser un contenu.

 

Depuis les années 1960, il n'y a pas véritablement de grandes révolutions dans l'analyse de contenu.

 

Aujourd'hui, l'analyse de contenu est un instrument pour découvrir et décrire de façon systématique les sens particuliers que véhiculent un document. Elle peut être exploratoire ou vérificatrice. On veut alors le contenu d'un document et pouvoir l'affirmer.

 

Méthode d'analyse de contenu en 5 étapes :

  • N°1 : Formulation des hypothèses, des affirmations provisoires à vérifier venant la plupart du temps des intuitions. Ces hypothèses doivent reposer sur des documents.

      • Exemple : Selon ce que j'ai lu ou observé, je suppose que le contenu de ce document se caractérise de telles et telles façons et que, de ce fait, il véhicule tel ou tel sens.

  • N°2 : Le choix des documents, la meilleure solution est de prendre l'ensemble des documents (exemple : prendre tous les journaux radiophoniques passant au même moment que la journal choisis). Il faut pratiquer un échantillonnage qui soit un sous ensemble représentatif du corpus.

  • N°3 : Le découpage du texte en unité d'analyse, lorsque le texte est très court (l'unité d'analyse = le mot). Plus couramment, l'unité d'analyse va être le thème, c'est à dire, une idée porteuse de significations isolables. Pour cela, on est obligé de lire et relire les documents pour faire ressortir des thèmes à partir de segments de texte. C'est arbitraire, donc à assumer ainsi qu'à justifier.

  • N°4 : La quantification des thèmes.

  • N°5 : La description des résultats.

 

 

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